mercredi 27 août 2008

Vins et câlins

Hier soir fut dissertée la question des bouteilles que l'on ouvre sur une table de nuit, avant, après, ou pendant l'amour d'ailleurs. 
J'imagine assez bien le champagne pour les soirs de galas, les premières fois ou les soirs de Saint Valentin. Ces moments que l'on veut marquer d'une pierre blanche et où les bulles rendent les choses plus légères. "Le champagne vous rend belle" dit l'homme. La femme répond "Mais je n'en ai pas bu". Et lui d'ajouter: "moi si ...". J'ai ainsi testé le brut de chez Laurent Perrier, dont l'élégance convient à la solennité du moment.
Pour les envies intenses et sauvages, c'est un rouge qu'il faudra. En pattes de velours et draps de soie. Personnellement je flanche pour une syrah des côtes du Rhône, un vieux Châteauneuf du pape par exemple (et si j'essayais celui reçu à mon anniversaire?), qui dans sa carafe va se révéler doucettement. Avant et après, il n'est déjà plus le même. Et le lendemain, au réveil, il se révèle encore différent. 
Pour les amours d'automne-hiver, avec grisaille et feu de bois - peau de bête pour les mieux équipés ???? - Là j'irai sur les épices d'un vin liquoreux. Bien évidemment amoureuse des Sauternes, je vois bien leur robe épouser celle des flammes, surtout s'ils ont déjà un peu de bouteille. Mais je suis sûre qu'un beau Gewurztraminer, vendanges tardives, s'y prêterait à merveille aussi. 
A amour d'été, rosé. Et là, j'ai moi même testé, pour l'amour à la plage et sur les terrasses ensoleillées (Bruxellois, ne désespérez pas), la Provence nous offre de bien jolies choses. Il faut un peu chercher cependant: avec l'homme grenouille, nous avons essayé pour vous le Domaine de l'Angueiroun. Du fruit et de la fraîcheur, voilà de quoi gaiement bâtifoler!

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